Tu es attiré.e par l’univers du bien-être depuis toujours ? Tu es du genre à donner des conseils à tes proches pour soigner leurs petits maux avec des solutions naturelles ? As-tu déjà envisagé de devenir naturopathe ?

C’est ce qu’a fait Gwendoline, passant d’un poste de responsable de communication interne dans un service financier à celui de naturopathe à son compte.

On l’a interviewée pour toi.

Bonjour Gwendoline, merci de bien vouloir témoigner aujourd’hui sur ton expérience. On va commencer par une question simple : que faisais-tu avant d’être naturopathe ?

Bonjour, avec plaisir ! J’étais responsable de communication interne dans une entreprise de services financiers.

C’était une vocation pour moi. Mon poste me plaisait beaucoup. Il était varié et je ne m’ennuyais jamais. J’organisais des événements, je rédigeais des articles, j’accompagnais et conduisais des projets, je faisais de la création graphique… L’objectif était de transmettre des informations aux collaborateurs de l’entreprise.

Le relationnel est très présent, c’était un poste créatif et je travaillais en équipe, ce que j’aimais beaucoup. Mon but était de réussir à impliquer les collaborateurs et de leur faire comprendre le sens et les valeurs de l’entreprise.

C’était un travail très prenant et j’adorais ça !

Si tu aimais autant ton travail, qu’est-ce qui t’a poussé à faire une reconversion et pourquoi avoir choisi la naturopathie ?

J’avais envie de laisser la place à une partie importante de ma vie personnelle. J’ai toujours été attirée par les solutions naturelles pour aider mes proches qui pouvaient être en détresse. Mon surnom dans mon entourage c’est la croix rouge, c’est pour te dire !

Et puis même au sein de mon entreprise, j’ai rencontré beaucoup de personnes fatiguées, surmenées, à la limite du burn-out. J’avais envie de les aider mais je ne me sentais pas légitime de le faire et surtout je n’avais pas le temps de tout gérer.

C’est là que j’ai eu envie de professionnaliser ma passion et d’aller plus loin dans mes connaissances.

J’ai cherché un nouveau métier, et la naturopathie correspondait parfaitement à ce que j’avais envie d’approfondir et diffuser autour de moi.

Comment ça s’est passé concrètement ? Comment as-tu franchi le pas et combien de temps ça t’a pris ?

J’ai suivi toute ma formation sur mon temps libre, les soirs et les week-end. J’ai posé des congés quand je devais me rendre sur place pendant ma formation. Ça m’a pris 4 ans pour être certifiée.

A ce moment-là, je voulais sécuriser mon parcours. Je suis maman de deux enfants, je ne pouvais pas tout lâcher du jour au lendemain sans filet de sécurité. J’aime anticiper et savoir où je vais.

Je me suis renseignée et j’ai constaté que trois options s’offraient à moi pour pouvoir lancer mon entreprise sans trop de risque :

• Demander une rupture conventionnelle (afin de percevoir les allocations chômage et ainsi faciliter la transition vers le lancement de l’activité) : ça m’a été refusée par mon entreprise
• Demander un congé pour création d’entreprise à temps partiel (c’est-à-dire que je conservais mon poste et j’avais quelques jours par semaine pour développer mon activité) : mon entreprise a accepté mais pour un jour hebdomadaire seulement, ce qui n’était pas suffisant pour moi
• Démissionner pour créer mon entreprise : j’ai monté un dossier avec business plan et prévisionnel financier. J’étais accompagnée par l’APEC et le réseau BGE Parif (une entité pour les créateurs d’entreprise). Mon dossier a été accepté et j’ai pu me consacrer à 100 % au lancement de mon entreprise, tout en touchant le chômage.

J’ai donné ma démission le 31 octobre 2023. J’ai consacré la fin d’année aux démarches administratives de création d’entreprise, de recherche de cabinet et d’outils pour recevoir les clients

En janvier 2024, je me suis vraiment lancée et j’ai reçu mon premier client début février 2024. J’exerce au sein d’un cabinet pluridisciplinaire avec un kinésithérapeute, un ostéopathe et un orthophoniste. J’ai mon propre cabinet et j’ai été très bien accueillie. C’est une super équipe qui m’aide à me développer et je suis ravie de les avoir à mes côtés.

Quelle formation de naturopathie as-tu suivi ? Et qu’en as-tu pensé ?

J’ai suivi la formation certifiante d’ADNR Formations, l’une des plus grandes écoles de naturopathie de France. Elle est agréée par le Syndicat National des Professionnels de la Naturopathie et la présidente de l’école est aussi la directrice de la branche métiers du bien-être de la chambre nationale des professions libérales.  

J’ai trouvé que c’était une très bonne école avec une directrice proche de ses élèves et une équipe de formateurs disponibles et à l’écoute. L’école m’a aussi permis de découvrir la réflexologie et je suis ravie d’avoir pu ajouter cette corde à mon arc.

J’ai fait la formation en 4 ans car je ne pouvais pas faire autrement mais il est possible de la terminer plus rapidement. Les cours ont lieu à la fois en e-learning avec des vidéos enregistrées, en visio avec des cours en direct et en présentiel où la théorie est abordée de manière plus pratique et où on fait également les exercices de pratique manuelle.

Est-ce qu’il t’a manqué quelque chose dans cette formation et si oui quoi ?

La formation en naturopathie était excellente dans l’apprentissage du métier, il ne m’a rien manqué. Par contre, quand on se lance en naturopathie, on est le plus souvent entrepreneur et pas salarié. Et là, j’avais quelques faiblesses car on n’apprend pas à devenir entrepreneur à l’école.

Qu’est-ce qui t’a poussé à continuer vers la formation Graines de Thérapeutes Académie ?

J’étais accompagnée par le réseau BGE Parif mais c’était un accompagnement global pour les entrepreneurs. Il ne prenait pas en compte les spécificités des métiers du bien-être et les problématiques qu’on pouvait rencontrer.

En janvier-février 2024, je cherchais comment aménager mon cabinet de naturopathie et je suis tombée sur un article du blog de Graines de Thérapeutes que j’ai lu en entier. J’ai continué sur d’autres pages du site et je suis tombée sur la formation Graines de Thérapeutes Académie.

Je me suis retrouvée totalement dans la page de vente et j’ai rapidement contacté Laura. J’ai beaucoup aimé notre échange et j’ai décidé d’embarquer pour la session qui démarrait fin février pour me sentir plus à l’aise dans la gestion et le développement de mon entreprise.

Que t’a apporté la formation Graines de Thérapeutes Académie ?

J’ai adoré cette formation, je l’ai trouvée très utile mais j’ai besoin de me remettre dessus pour l’exploiter dans son entièreté.

Je l’ai suivie à mes débuts et comme beaucoup de thérapeutes, j’étais mal organisée et j’avais le syndrome de l’imposteur. Je passais donc beaucoup (trop) de temps à faire un programme et je n’ai pas pu appliquer de façon assidue ce qu’expliquait la formation Graines de Thérapeutes Académie.

Ce que j’ai particulièrement apprécié :

• La progressivité de la formation : on commence par poser ses valeurs par exemple avant tout chose
• Le parcours de vente : je ne l’ai pas encore mis en place mais ça me trotte dans la tête !
• Les conseils ultra pratiques et les ressources données pour s’inspirer et réfléchir dans le bon sens
• Les échanges avec Laura et sa disponibilité : elle a toujours trouvé la réponse à mes questions

Depuis la fin de la formation, que s’est-il passé pour toi ?

J’ai mis en place un dashboard avec des indicateurs pour suivre mon évolution et je me suis mis sérieusement sur les réseaux sociaux, en utilisant la méthode enseignée dans la formation.

Comme je n’ai pas encore tout mis en place, notamment le parcours de vente et la spécialisation, je n’ai pas encore assez de recul pour savoir si mon chiffre d’affaires augmente grâce à ce que j’ai mis en place suite à la formation ou si c’est juste une progression normale puisque je venais de me lancer.

Je n’ai pas encore atteint l’objectif de chiffre d’affaires mensuel que je me suis fixée mais je compte bien y parvenir !

Qu’est-ce que tu dirais à quelqu’un qui hésite à se reconvertir ?

On n’a qu’une vie : si une idée de reconversion te fait vibrer, vas-y !

Mais ne le fais pas sur un coup de tête : il faut prendre en compte tous les paramètres et ne pas foncer tête baissée.

Quand on est passionné.e, on trouve toujours tout un tas de ressources pour parvenir à ses fins.

Je n’ai absolument aucun regret de mon côté, mon activité me challenge et j’ai plein d’idées de développement. J’espère juste réussir à vivre à 100 % de mon activité de naturopathe prochainement. Si je ne m’étais pas lancée, j’aurais passée ma vie à me demander “et si”.