Quelques semaines après la fin de Graines de Thérapeutes Académie pour Corinne, on revient sur ce qu’elle en a pensé et ce qui a changé pour elle.
Peux-tu commencer par te présenter en quelques mots ?
Avec plaisir ! Je m’appelle Corinne Fress, je suis réflexologue. J’ai été certifiée en 2021, je suis installée dans le même cabinet avec d’autres professionnels maintenant depuis un an et demi.
Où en étais-tu dans ton activité avant de rejoindre le programme ?
J’avais une clientèle régulière, parce que ça faisait plus d’un an que j’étais installée donc ça fonctionnait plutôt bien. Mais j’avais envie de me sécuriser sur ce que je me mettais en place.
Et puis le programme proposé est vaste et ça répondait à pas mal de mes questions et mes problématiques.
C’est vrai que quand on est entrepreneur et notamment dans le bien-être, même si dans les formations qu’on a suivies, on a balayé ce qu’est l’installation d’un entrepreneur, on ne peut pas rentrer dans le détail.
Et il me manquait des choses, il me manquait des armes pour asseoir ma légitimité, pour asseoir mes compétences et les projets que j’avais.
Qu’est-ce qui t’a décidé à rejoindre Graines de Thérapeutes Académie ?
C’est Marjorie, avec qui j’ai partagé un cabinet sur Nantes, qui m’a fait découvrir l’accompagnement, d’abord à travers Laura que j’ai suivi sur les réseaux.
Je l’ai contacté une première fois mais ce n’était pas le bon moment pour moi je pense.
Et puis le programme est sorti et j’ai suivi ça de près. Je me suis posée beaucoup de questions.
Il me faut du temps pour observer et me décider. Et à un moment donné, j’ai dit banco ! J’ai dit voilà, maintenant c’est le moment.
Qu’est-ce qui s’est passé pour toi alors durant ces quatre mois de formation ? Est-ce que tu as eu des prises de conscience, des réalisations, des accomplissements ?
Déjà, j’ai énormément travaillé. Plus d’une à deux heures par semaine sur les outils.
Mais il y a tout ce qui se passe à l’intérieur de soi et à côté. J’ai eu pas mal de prises de conscience. Déjà, j’ai pris confiance. Parce que je pense que j’avais comme beaucoup un problème de légitimité sur le terrain parce que j’ai toujours un autre job.
Donc je ne faisais pas à 100 %. Et je m’interrogeais beaucoup sur ma légitimité. Je crois que je ne m’interroge plus tellement.
Je suis bien à ma place. Je fais correctement les choses et mes clients me le disent.
J’ai accepté de dire que j’avais réussi un sacré challenge de faire cette formation et de monter mon cabinet et mon entreprise. Donc gloire à moi !
J’ai pris conscience qu’il y avait aussi pas mal de lacunes, d’un point de vue juridique, que je suis en train de combler au fur et à mesure.
Ça, c’est pour le côté pratique.
Surtout, j’ai pris conscience que j’étais sur le bon chemin. Peut-être pas exactement celui qui rentre dans la formation parce que ça fait plusieurs mois maintenant que je suis installée et que j’ai ma clientèle. Mais en tout cas, j’ai vu que je mettais en place les bonnes choses.
Ça m’a conforté dans mes choix et plus d’une fois, j’ai applaudi en disant, je suis contente, ça marche.
Je suis à ma place, je suis à un bon endroit. Je suis faite pour ça. C’est quelque chose que je ne savais pas dire, et qu’aujourd’hui, je revendique avec le sourire.
Et le fait est que j’ai vu se développer ma posture en cabinet et en entreprise et c’était mon objectif. Ma posture est plus assise, plus professionnelle.
Au niveau de ma communication, j’ai appris plein de choses. Je suis assez présente sur les réseaux, et j’ai plus de temps maintenant puisque j’ai dégagé du temps avec mon autre job. Ça aussi, il m’a fallu des mois et des mois de réflexion pour me dire, OK, je diminue.
Est-ce que tu as assisté aux appels de groupe ?
Oui, quasiment tous.
Qu’est-ce que ça t’a apporté ?
Je me suis sentie beaucoup moins seule face à mes questions.
Je me suis rendue compte qu’on a tous les mêmes problématiques. Même si les métiers ne sont pas les mêmes, même si les personnalités ne sont pas les mêmes, on se pose les mêmes questions et c’est hyper rassurant.
Alors que ça ne devrait pas l’être parce qu’on est paumés ! Mais c’est super rassurant parce que tu te dis que forcément Laura et Julie sont aussi passées par là et ont les réponses.
Ça m’a aidé à répondre à certaines de mes problématiques aussi, notamment dans la recherche de ma cible.
Très honnêtement, au départ, c’était vraiment le bazar dans ma tête parce que j’en ai plusieurs. Et j’ai compris qu’il m’en fallait une prioritaire, celle du cabinet.
Et ça ne m’empêche pas de garder les seniors.
Je travaille indépendamment sur les seniors, mais ce n’est pas la cible que je peux avoir au quotidien. Et puis j’ai aussi la cible entreprises.
Mais ça vient se marier avec ma cible de cabinet puisque je m’oriente sur le stress et le burn out.
Et qu’est-ce que t’as préféré dans la formation sur le fond, sur la forme, ce qui t’as le plus aidé ?
Je pense que c’est un tout.
D’abord les outils, qui sont de vrais guides. Parce que faire son prévisionnel, me projeter dans l’avenir, dans la définition d’un chiffre d’affaires était quelque chose avec lequel j’étais un peu dans le flou.
Et les outils que vous fournissez m’ont aidé par rapport à ça.
Je crois que celui qui m’a le plus plu, c’est le dernier, avec toute la charte.
Concrètement, par rapport à ton activité, qu’est-ce que ça t’a apporté de suivre cette formation ?
Aujourd’hui, je ne peux pas dire que j’ai pu mettre en place ce qui va être fait dans les semaines et les mois à venir.
Parce que comme je te le disais au départ, quand je me suis inscrite à la formation, c’était pour travailler une à deux heures par semaine.
Sauf que quand on est comme moi hyper perfectionniste, c’est une heure ou deux sur les outils et il y a tout le reste.
Il y a tout ce qui se passe à l’intérieur. Il y a toutes les réflexions. Et ça, ça prend beaucoup de temps.
Les réflexions ont pu être faites. La mise en place de ce qui va venir. Je suis en train de travailler dessus.
Je ne peux pas dire qu’aujourd’hui, il y a quelque chose de concret par rapport à un changement de cible ou un changement de projet, etc. Pas aujourd’hui. Malgré tout, il y a pas mal de choses que j’ai mises en place au niveau du cabinet, comme les petits bonus.
J’ai commencé à tester mes bonus pour pouvoir les intégrer dans mes accompagnements.
Ma posture plus positive peut-être attire. Et j’ai un chiffre d’affaire qui se développe bien. J’ai bon espoir de pouvoir mettre en place avec réussite mon projet d’accompagnement Stress et Burnout en entreprise.
Quelle est la chose que tu retiens, avec laquelle tu repars ?
La cible. e pense que j’ai besoin d’être encore convaincue par l’offre unique parce que c’est quelque chose qui est loin de moi.
Mais je l’entends complètement parce que je vois certains de mes collègues praticiens du bien-être qui ont suivi votre formation et qui sont dans cet optique-là, notamment Marjorie, où ça marche superbement.
Ce qui me faisait peur avec l’offre unique, c’était d’être dans un goulot, de ne pas pouvoir faire grand chose. Mais aujourd’hui, je pense que c’est complètement possible.
Et ma dernière question, c’est que dirais-tu à quelqu’un qui hésite à rejoindre le programme ?
Que je le comprends !
Ce que je dirais, c’est « fais-le quand tu te sens prêt.e ». Ne le fais pas parce que tu reçois des mails de relance.
Il faut vraiment le faire quand on est prêt parce qu’on apprend tellement. Il faut qu’on soit suffisamment préparé à ce moment-là pour encaisser.
Ça, c’est mon sentiment bien évidemment. Franchement, moi, je ne sais pas comment j’aurais fait si j’avais été encore en formation.
Mais je pense qu’il faut être au clair avec soi-même. J’étais prête à apprendre de nouveau quelque chose et à m’investir fortement dans un nouveau projet.
Peu importe que tu saches où tu veux aller, que tu ne saches pas, que tu sois complètement paumée ou pas du tout, je pense que la formation va bien pour tout le monde.
Même pour les professionnels déjà installés : la preuve, c’est que j’ai complètement trouvé ce que j’attendais de la formation. Il y avait des choses redondantes pour moi mais vraiment à la marge.
Donc ce que je dirais, c’est ça : attendre d’être sûr de soi pour vraiment bien bosser, pour aller en profondeur, pour se poser toutes les questions qu’on a à se poser et surtout pour ne pas baisser les bras.
Parce que c’est très dense à partir du module 3 ! Il faut s’accrocher. Donc il faut être au point avec ça et il faut se faire confiance et faire confiance à Julie et Laura, car elles savent où elles veulent nous emmener.
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