A peu près 3 mois après la fin de Graines de Thérapeutes Académie pour Lucy, on fait le bilan avec elle pour savoir comment ça s’est passé et ce qu’elle retire de la formation.
Est-ce que tu peux commencer simplement par te présenter et nous dire ce que tu fais ?
Je suis Lucy, je suis en exercice depuis 8 ans en tant que naturopathe et professeur de Qi Gong plus récemment. Je suis basée dans le sud de la France, près de la mer.
Peux-tu me dire où tu en étais de ton activité ? 8 ans, ce n’est pas banal, ce n’est pas la majorité de nos clients ! Qu’est-ce qui t’as décidé à rejoindre Graines de Thérapeutes ?
Effectivement, je ne suis pas dans le moule ! La plupart des personnes qui commencent Graines de Thérapeutes Académie, puisque je n’étais pas débutante quand je me suis joint à la formation.
Lorsque j’ai commencé mon activité il y a 8 ans, ça se passait plutôt bien.
J’ai beaucoup diversifié. Je suis allée voir plein de choses différentes dont parle la formation autant au niveau de mon cabinet, au niveau de l’atelier, au niveau des partenariats avec des restaurateurs, des entreprises, des collectivités, des écoles de naturopathie. Au niveau communication, j’avais déjà en place YouTube, la newsletter et Facebook.
Et puis, il y a eu un grand vide. Pour moi, c’était un plein. Mais au niveau de mon activité, c’était un vide. J’ai eu un petit garçon.
J’ai décidé de me consacrer beaucoup à lui. C’était ma priorité et je n’ai aucun regret par rapport à ça. Et puis le Covid est venu aggraver le tout. Vu que j’avais baissé l’énergie que je mettais dans l’entreprise, j’ai eu du mal à repartir quand mon petit garçon a grandi.
Et donc, c’est à ce moment-là que je me suis dit qu’il était grand temps de se rafraîchir et d’aller faire un tour du côté de chez Laura et Julie parce que j’avais besoin de soutien.
J’avais l’impression d’être un peu fatiguée, usée par ces 8 années. Et j’avais besoin d’être relancée, de soutien extérieur pour ne pas être seule.
Que s’est-il passé pour toi durant ces 4 mois au niveau des prises de conscience, des accomplissements, des réalisations que tu as eues ?
Alors plein de choses ! La formation est riche et dense.
Pour moi, le déclic, ça a été surtout tout d’abord au niveau personnel, c’est-à-dire que je me suis reprise en main personnellement. J’ai mis à plat ma vision, ma mission, mon pourquoi.
Comme je dis souvent, j’avais la tête dans le guidon, j’étais concentrée sur l’essentiel de mon activité, la faire tourner, dépenser de l’énergie dans les consultations, dans les ateliers, dans les cours, récupérer de l’énergie après, m’occuper de tout ce qui était administratif…
Mais je faisais le minimum pour que la machine tourne. Et quand on a la tête dans le guidon, on oublie un petit peu pourquoi on fait certaines choses, pourquoi on s’est engagé dans ce beau parcours.
Et la petite flamme intérieure qu’on avait, elle est un peu moins ardente. Et j’avais vraiment besoin de cette bouffée d’air frais pour me redonner du peps, de l’énergie, de l’envie, du plaisir.
Et si je réussissais à récupérer tout ça, je pourrais le redonner à mes clients.
Donc la vision, la mission, le pourquoi c’était vraiment de me reconnecter à quelque chose de plus grand que moi, de plus noble, à quelque chose qui me fait vibrer, qui me donne envie, qui me projette non pas juste dans le fait d’aider mes clients mais aussi dans le fait d’aider la planète, tout simplement.
Et ça, j’y tiens, je l’ai imprimé en énorme et je le garde à côté de moi à tout moment parce que dès que j’ai un petit coup de mou (parce que ça arrive), je relis ma vision, ma mission, mon pourquoi et je me dis : « c’est pour ça que je suis là ».
La deuxième chose essentielle, c’est de me spécialiser.
On en a beaucoup discuté avec Laura mais j’étais vraiment prête à confronter des idées que j’avais eues par rapport à des pseudo-spécialisations et ma grande idée c’était de partir sur un accompagnement au fil des saisons.
Et la formation m’a vraiment aidé à dézoomer, à me ressaisir et à me rendre compte que ce n’était pas suffisamment spécialisé.
J’ai fait une enquête auprès de mon audience et ce qu’il en est ressorti, c’était que c’était noble mais que ça ne concernait pas plus de 1 % de la population et que ça ne répondait donc pas à un réel besoin client.
J’avais besoin de me cibler sur une problématique client et ça n’empêche pas ensuite de me nourrir de mes idées, mais ça ne pouvait pas être le point de départ.
Sur les bons conseils de Laura et Julie, et grâce aux retours concrets de mon audience (je me suis pris quelques claques au passage mais j’y étais préparée), je me suis réorientée vers une spécialisation qui m’était propre et qui concerne la fatigue, le stress chronique le surmenage, le burn out.
Et quand j’ai présenté cette idée aux personnes que j’interviewais, ça leur parlait beaucoup plus.
Sans la formation, je ne l’aurais pas fait clairement parce que nous sommes formés en école de naturopathie pour être généraliste de la santé naturelle. En gros, il faut répondre à tout et à tout le monde et c’est épuisant et contre-productif.
On ne peut pas rendre service à tout le monde en restant en surface.
La spécialisation, ce n’est pas un terrain aride, fermé et non fertile comme je le pensais à la base. Au contraire. Je me rends compte qu’en me spécialisant, je peux partir dans plein de directions, je peux toucher plein de sujets et décliner de mille façons mon accompagnement.
Qu’est-ce que tu as préféré dans la formation ? Qu’est-ce qui t’as le plus aidé que ce soit au niveau du fond ou de la forme ?
Le fait que ce soit centré sur les thérapeutes et les personnes dans le bien-être.
Parce que ça me parlait à moi directement et ça me faisait vibrer intérieurement.
En toute honnêteté, j’avais fait des formations par le passé mais bien que ce soit des formations axées sur l’entrepreneuriat et les indépendants, je n’avais pas le luxe d’avoir quelqu’un en face de moi qui pouvait me donner des exemples concrets pour un thérapeute.
« Votre client pourrait vous dire ceci, vous pourriez répondre ceci ou cela, vous pourriez mettre en avant ceci ou cela »… et la richesse du contenu apporté par Laura et Julie spécifiquement articulé autour de l’univers des thérapeutes et du bien-être, ça n’a pas de prix !
Parce que sans ça, on se perd, on écoute qu’à moitié. Si des conseils étaient donnés par rapport à l’entrepreneuriat chez les coiffeuses par exemple, ils auraient été certainement très ajustables pour un thérapeute mais j’aurais moins eu d’écoute et ça m’aurait moins percuté.
Mon cerveau se serait moins allumé parce que ça ne me concernait pas entièrement et directement. Les exemples n’auraient pas été aussi percutants pour moi et j’aurais décroché quelque part.
C’est vraiment ça qui fait la grosse différence avec d’autres formations.
Est-ce que tu as bien aimé être en groupe et qu’est-ce que ça t’a apporté ?
Oui, j’ai beaucoup aimé les partages et notamment le forum et les appels en groupe. C’est chouette de voir tout le monde, de se sentir porté, de se sentir moins seule. Ça permettait de voir qu’il y avait d’autres personnes qui passaient par les mêmes galères, les mêmes interrogations et ça rassure déjà.
On essaie de trouver des solutions ensemble ! On dépasse les galères et on se sert des idées mises à disposition par Laura et Julie mais aussi de la part d’autres personnes sur le forum.
Je me suis peut-être moins investie que d’autres personnes dans les heures de coworking parce que j’avais des rendez-vous à honorer mais l’idée du coworking est superbe et si j’avais pu, je l’aurais fait bien volontiers.
Ce soutien est indescriptible parce que pendant un temps, on a une tribu à laquelle on peut s’apparenter. Elle est là, bienveillante, et ça rassure, ça motive !
3 mois après, avec le recul qu’est-ce que tu en gardes, qu’est-ce que tu retiens en plus ? Qu’as-tu mis en place dans ton entreprise ? Qu’est-ce qui a changé concrètement pour ton activité ?
Ça a tout changé ! Il y a beaucoup de travail à faire encore, on ne va pas se mentir, mais déjà je pense que la plus grande transformation, elle est dans mon esprit et elle se concrétise.
Avant j’allais à l’essentiel, c’est-à-dire que je pensais communiquer mais je ne communiquais pas correctement. Pourtant, j’ai fait des études de marketing et j’ai travaillé dans le marketing.
Il y a plein de choses que je savais mais entre penser savoir, savoir réellement et passer à l’action, il y a un monde.
A chaque fois, ce sont des étapes et après il faut l’appliquer à soi.
Il a fallu que j’apprenne par une gymnastique de l’esprit et du cerveau à me mettre véritablement à la place de mon audience. Ça semble simple quand on le dit comme ça et je l’ai toujours su au fond mais je n’ai jamais fait véritablement.
Le faire au quotidien c’est une gymnastique, ce n’est pas forcément un exercice facile. J’ai dû retravailler les thématiques de mes posts, de mes vidéos, de mes articles et de mes newsletters pour ne plus que ce soit centré autour de moi.
J’ai systématiquement réfléchi au pourquoi et je me force à faire cet exercice pour trouver des idées qui vont intéresser mon audience : du contenu riche et percutant qui va lui servir. J’oublie la vente, j’oublie mes produits, ça viendra plus tard ça se fera tout seul par la suite grâce à ce travail.
Après la transformation mentale, il faut passer à l’action. La formation m’a aidé à mettre en place un calendrier pour mieux communiquer, avec une certaine cadence et une régularité. Et je m’y tiens !
Pour finir, qu’est-ce que tu dirais à quelqu’un qui hésite à rejoindre le programme ? Peut-être à quelqu’un qui est déjà en activité depuis 3, 4, 5 ans ou 8 ans comme c’était ton cas ?
On peut toujours apprendre de nouvelles choses en tant que thérapeute. On apprend toute sa vie et il faut savoir rester humble sur ce point et se dire que toutes les X années, on fait le point et on rafraîchit ses connaissances.
Se former peut aussi redonner un second souffle et de la motivation, un peu perdue pendant les années.
Mais surtout, on pense savoir beaucoup de choses et on ne les sait pas toutes parce qu’on n’est pas spécialiste du marketing et les choses évoluent en permanence donc on a besoin de formations comme Graines de Thérapeutes Académie pour pouvoir raccrocher les wagons.
Moi, il y a 5 ans j’avais mon petit garçon, je n’ai pas pensé qu’Instagram était en pleine explosion, j’ai complètement loupé le coche. C’est ok, je vais le rattraper, mais peut-être que d’ici un an, Instagram ça va être has-been puisque tout est constamment en évolution.
Il ne faut pas hésiter à faire appel à quelqu’un et à une formation telle que celle de Laura et Julie. On gagne du temps car elles font la veille pour nous. On a juste à se mettre à la page !
Quand ça fait longtemps qu’on a mis son énergie et sa passion dans une activité et que parfois on n’a pas forcément les résultats qu’on veut, faire la formation Graines de Thérapeutes, ça permet de se dire aussi j’aurais tout essayé et j’aurais tout mis en place. Il y a cette fierté aussi qui dit « je donne tout » et si demain ça foire, je n’aurais pas de regrets.
Merci beaucoup Lucie pour ce beau témoignage et un grand bravo à toi. Ça nous touche de voir cette transformation chez toi.
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